2023 – “Pierrot Lunaire
In the first part of this concert, each musician will play a solo piece, an original composition, an improvisation or a classic. This way, listeners can get in contact with each instrument and instrumentalist, and maybe create an intimate bond with them.
The second part, with everyone coming together to play a key work, Pierrot lunaire, that heralds contemporary music, and that with certainty laid the foundations for all the music heard in the first part.
Programme
Clara Ianotta – Dead wasp in the jam jar |
3’ |
Donatoni – Nidi Juliette Ferreira, Piccolo |
5’ |
Denisov – Sonata for clarinet Alba Mayorga Rodrigo, Clarinet |
8’ |
Cyril Huguenin/Fiona Feeley – Improvisation Cyril Huguenin, piano; Fiona Feeley, Cello |
5’ |
Delbos – L’âme en Bourgeon, VIII. Ai-je pu t’appeler de l’ombre vers le jour Julie Nemer, mezzo-soprano |
3’ |
BREAK |
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Arnold Schoenberg – Pierrot Lunaire Julie Nemer, mezzo-soprano Juliette Ferreira, Flute and Piccolo Alba Mayorga Rodrigo, Clarinet and Bass-clarinet Salomé Saurel, Violin Coline Meulemans, Alto Fiona Feeley, Cello Cyril Huguenin, piano Vincent Horsten, conductor |
40’ |
TOTAL TIMING |
1h30 |
2023 – “Poêmes”
Dans « Poèmes », Juliette Ferreira (flûtes) et Cyril Hugenot (piano) explorent un répertoire de musique contemporaine tissant un lien avec la poésie, intégrée directement ou indirectement aux pièces.
Ce concert vise également à rompre les limites dramaturgiques classiques en créant un spectacle unifié avec à la fois une utilisation déformée du temps et une considération de l’espace en opposition à la norme – la scène frontale.
Programme
Cyril Hugenot – LAC (pianiste parlant et live electronics)
Allain Gaussin – Ogive (flûte et piano)
Christopher Cerrone – Liminal Highway (flûtes et live electronics)
Note de programme
Cyril Hugenot – LAC
pour pianiste parlant et live electronics
Cette oeuvre semi-improvisée et semi-composée cherche le contact entre la parole ou la diction et la musique ou l’intonation. Les lettres d’un seul mot sont étirées jusqu’à en perdre leur premier sens sémantique, pour en trouver un autre, purement musical.
Le « L » a une qualité très particulière et très changeante, suivant le placement de la langue sur le palet, faisant apparaitre multiples harmoniques de la note entonnée.
Le « A » est la lettre la plus ouverte ; la plus forte et la plus aggressive, mais aussi la plus détendue et résignée.
Finalement le « C » est un son sec, difficile, et qui, seul, ne trouve pas le sens de son existence…
En traversant et développant ces sonorités, l’image du « lac », prononcé en son entièreté, disparaîtra et peut-être réapparaîtra sous une autre, nouvelle forme.
Allain Gaussin – OGIVE
pour flûte et piano
Cette œuvre tente de résoudre, dans un climat général très méditatif, une dualité culturelle entre deux traditions musicales quasi-antinomiques : l’une occidentale et l’autre extrême-orientale.
Le piano, par sa texture harmonique et son matériau complètement chromatisé, représente la première. Presque toute sa partie est écrite de façon ininterrompue en contrepoint enlacé à deux voix, parfois une troisième et une quatrième voix ont été ajoutées. La notation proposée (avec des ligatures horizontales ondulées) demande à l’interprète de trouver un phrasé rythmique qui lui est propre.
A l’opposé, la flûte, très linéaire et modale, s’inspirant un peu de la flûte “Shakuhachi” des musiques bouddhiques zen, évoque la culture extrême-orientale. Son rôle essentiel est de donner, dans un Temps musical beaucoup plus étiré, une autre dimension à la phrase musicale. Celle-ci est le lieu privilégié de tensions et de détentes musicalement exprimées par des mouvements mélismatiques croissants ou décroissants, des anacrouses et des désinences très allongées, une accentuation développée…
Vers les trois-quarts de l’œuvre, et de façon progressive, ces deux mondes musicaux vont se rejoindre en un point culminant très intense pour ne former qu’un seul et unique matériau musical, à l’image des clefs de voûte en “ogive” des cathédrales gothiques.
Poème
Suite à la vie où tend chaque être, renversons l’esprit de fuite aux sources de la connaissance.
Saut fragile sur les larges sphères érosives de l’imaginaire.
Appel en sève
Eclat condensé
Ici les vagues ivres de la mémoire grattent obstinément. Dissidence ouverte sur le champ
vierge auréolé. Luxure du temps où les rênes intimes se livrent.
Effort très lent – Migration intense
-Allain Gaussin
Christopher Cerrone – LIMINAL HIGHWAY
Pour flûte et live electronics
Cerrone a tiré le titre de sa nouvelle œuvre d’un poème du musicien canadien de rock indépendant John K. Samson, qui commence par la phrase « when you fall asleep in transit » (« quand vous vous endormez dans les transports. »). Chacun des cinq mouvements de la pièce est sous-titré d’après un vers particulier du poème.
Écrit pour un piccolo en flatterzunge, le premier mouvement est fait de couches et de boucles délicates. Le deuxième mouvement, percutant, est joué avec des bruits des clefs de la flûte, alors que l’embouchure est dirigée vers le microphone, ce qui équivaut à une reconstruction de ce geste archétypal de la flûte, le trille.
Dans le troisième mouvement, Cerrone alterne deux types de réverbération (y compris ce qui a été documenté par le Livre Guinness des records comme “la plus longue réverbération naturelle du monde”, provenant d’une plate-forme pétrolière dans les Highlands écossais) pour créer un son qui se désintègre continuellement. Sur la note aiguë résonnante, le flûtiste joue un simple choral de multiphoniques ; le processus est ensuite inversé et le son est réassemblé en une attaque explosive qui fait la transition vers le quatrième mouvement – comme le deuxième, percutant et hautement rythmique avec ses bruits de clefs. Ce n’est qu’à partir de ce mouvement que le flûtiste produit un son “ordinaire”, qui se développe en un effet de chœur dans le point culminant dramatique de la pièce.
Liminal Highway se termine par une réécriture du piccolo en flatterzunge du premier mouvement, mais maintenant mélangé à ce que Cerrone appelle “la brume de la longue attaque du troisième mouvement”. Ici, le flûtiste incorpore une autre source sonore, en soufflant dans un ensemble de bouteilles de bière montées – l’instrument est à nouveau transformé.
2022 – “Abattoirs”
Subventionné par la Fédération Wallonie Bruxelles
In the huge slaughterhouse market that takes place every week, tons of fruits and vegetables are collected by Cultureghem.
In the heart of the heterogeneous and multicultural district that is Kuregem, the moments of participative cooking and redistribution of these products are the occasion of more or less unlikely encounters and exchanges.
It is within this framework, and with the people gathered here that we propose workshops of free improvisation, literature and video.
The resulting ideas, texts, images, sounds and memories are the basic material we will use to shape, work on and reappropriate in the creation of a show lasting about an hour, mixing improvisation, creative music, video-projection and text.
Composition – Fanny Libert
Videos – Marius Huguenin
Texts, keys – Cyril Huguenin
Flutes – Juliette Ferreira
2022 – “Vasistas XL”
Programme
Quintette – F. LIBERT 7’
Tria ex una – G-F. HAAS 12’
Collective improvisations approx. 15′
Les Moutons de Panurge – F. RZEWSKI 13’
Juliette Ferreira – flute, piccolo, alto flute
Ana Medina – clarinet, bass clarinet
Basil Philippe – trombone
Salomé Saurel – violin
Fiona Feeley – cello
Cyril Huguenin – piano
Fanny Libert – piano
Hui-Chi Li – percussions
2021 – “Débuts”
Subsidized by Vlaamse Overheid
Ensemble Vasistas, founded by Juliette Ferreira (flute, piccolo) and Cyril Huguenin (piano, keyboards, accordion), is an ensemble with a varying amount of members (between 1 and 6 on stage, depending on the project) from 20 to 25 years old and mostly coming from the conservatory of Brussels, KCB.
We mix contemporary music with improvisation and folkloric music and work with composers of our generation to premiere their pieces.
Like many other artists today, we try to create a link with the audience, by breaking the fourth wall, creating a cozy atmosphere, inviting it to interact during and between the music.
PROGRAMME
In duo (Juliette Ferreira, Cyril Huguenin)
Wake up! – Tilmann Dehnhard (piccolo and alarm clock) 3’
Slangpolskas – trad. (flute, accordion) 5’
Improvisation – Cyril Huguenin (piano) +/- 5’
Musica Vneukh – Castiglioni (piccolo) 13’
Polskas – trad. (flute and voice, accordion and voice) 5’
Mazurkas – Naragonia/ (flute, accordion) 5’
Nataraja (flute/piccolo, piano) 10’
Pièce pour piano seul – Fanny Libert (piano) 7’
Pièce pour piccolo seul – Fanny Libert (piccolo) 7’
Polkas – trad. (flute, accordion) 5’
Total +/- 70’
In trio (Juliette Ferreira, Cyril huguenin, Salomé Saurel)
Wake up! – Tilmann Dehnhard (piccolo and alarm clock) 3’
Slangpolskas – trad. (flute, violin, accordion) 5’
Improvisation – Cyril Huguenin (piano) +/- 5’
Musica Vneukh – Castiglioni (piccolo) 13’
Polskas – trad. (flute and voice, accordion and voice, violin) 5’
Fratres – Arvo Pärt (violin and piano) 10’
Study for string instrument #1 – Steen Andersen (violin) 4’
Mazurkas – Loubelya/Naragonia (flute, accordion, voice) 5’
Nataraja (flute/piccolo, piano) 12’
Pièce pour piano seul – Fanny Libert (piano) 7’
Pièce pour piccolo seul – Fanny Libert (piccolo) 7’
Polkas – trad. (flute, violin, accordion) 5’
Total +/- 85’
In trio (Juliette Ferreira, Cyril Huguenin, Fiona Feeley)
Improvisation – Fiona Feeley, Cyril Huguenin (cello, piano) +/- 5’
Pièce pour piano seul – Fanny Libert (piano) 7’
Nataraja – Jonathan Harvey (flute and piccolo, piano) 12’
Pièce pour piccolo seul – Fanny Libert (piccolo) 7’
Wake up! – Tilmann Dehnhard (piccolo, alarm clock) 3’
Improvisation – Fiona Feeley, Cyril Huguenin (cello, piano) +/-5’
Vox Balaenae – George Crumb (electric flute, electric cello, electric piano) 20’
Pour deux voix – Fiona Feeley (cello) +/-5’
Total +/- 70’